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samedi 22 avril 2023

Les Hautes Etudes de la Gastronomie

 En juin, les Hautes Etudes de la Gastronomie recevront la promotion 2023, avec une semaine de cours à Paris, puis une semaine à Reims. 

Des professionnels venus du monde entier, pour une nouvelle aventure : comme d'habitude, les enseignants sont sélectionnés sur une compétence unique, un rayonnement international, plutôt que pour "faire cours sur des matières prédéfinies". Cela fait maintenant de nombreuses années que nous restons sur cette belle idée... et les inscriptions nombreuses sont la preuve que cette stratégie n'est pas mauvaise.
Le "coût" ? Il est élevé (quoique... un adjectif appelle la réponse à la question "combien", et, surtout, doit être comparé à d'autres données ; inscriptions sur le site <a href="http://www.heg-gastronomie.com">

jeudi 6 avril 2017

Les Hautes Etudes du Goût ? Les enseignants sont d'extraordinaires personnalités

Chaque semaine, j'ai le plaisir de vous présenter un des intervenants de l'Institut des Hautes Etudes du Goût, de la Gastronomie et des Arts de la Table.

Cette semaine :



Pascal Schlich est directeur de recherche à l'INRA et responsable scientifique de la plate-forme ChemoSens du Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation de Dijon. Il détient un Doctorat en statistique de l’Université Paris XI et une Habilitation à Diriger des recherches de l’Université de Dijon. Ses recherches portent sur la sensométrie (statistiques pour l’analyse sensorielle) et l’étude des préférences des consommateurs. Pascal Schlich a signé ou co-signé une centaine d’articles scientifiques ou chapitres d’ouvrages et est co-inventeur du logiciel TimeSens®. Il enseigne la sensométrie à AgroSup Dijon, l’ENSAI de Rennes et l’Université de Montpellier et est consultant pour différentes industries à l’international.

En analyse sensorielle, la méthode du profil consistent à noter les intensités perçues de plusieurs descripteurs sensoriels, mais n’indique pas la séquence selon laquelle ces descripteurs sont perçus. Pascal Schlich et son équipe ont développé la méthode de la Dominance Temporelle des Sensations (DTS) il y a une douzaine d’année, pour répondre à ce besoin. Dans un protocole DTS, le sujet indique à tout instant le descripteur « dominant », c’est-à-dire celui qui retient son attention, et celui-ci n’est pas nécessairement le plus intense.
La DTS est devenue une méthode de référence de l’analyse sensorielle. Au contraire du profil sensoriel, elle est utilisable sans entrainement préalable, donc par des panels de consommateurs. Ceci permet de la coupler à des mesures dynamique du plaisir, du rassasiement et des émotions au fil de la dégustation d’une portion entière d’un aliment ou d’une boisson afin d’identifier les déterminants sensoriels de ces trois aspects.



















Pascal Schlich is a director of research with the INRA and the scientific leader of the ChemoSens platform at the Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation in Dijon. He holds a Ph.D. in statistics from the University Paris XI and the accreditation for tutoring Ph.Ds from the Burgundy University. His research deals with sensometrics (statistics for sensory sciences) and the study of consumer preferences. Pascal Schlich has signed or co-signed a hundred of scientific articles or book chapters and is the co-inventor of the TimeSens® software. He teaches sensometrics at AgroSup Dijon, ENSAI Rennes and Montpellier University and is an international consultant for several industries.

Sensory profiling is a technique of sensory analysis recording attributes intensities, but providing no indication on the sequence along which these attributes are perceived. Pascal Schlich and his team developed the Temporal Dominance of Sensations (TDS) method about 12 years ago to fill in this gap. In TDS the subject is asked to indicate at any time the “dominant” attribute, the one trigging his/her attention, not necessarily the most intense one.
TDS has become a reference method in sensory analysis. Contrarily to sensory profiling, it can be used with no training, thus by consumer panels. It makes it possible to pair TDS to dynamic recording of liking, satiation and emotions along the consumption of the full portion of a food or beverage in order to identify the temporal drivers of these three features.

samedi 18 mars 2017

Je prends un peu d'avance sur la présentation des enseignants des Hautes Etudes du Goût

Chers Amis

Aujourd'hui, je prends un peu d'avance sur la présentation hebdomadaire des enseignants des Hautes Etudes du Goût, encore "Institut des hautes études du goût, de la gastronomie et des arts de la table".

En effet, je  n'aurai pas le temps de le faire dans le courant de la semaine prochaine. Or il est impossible de manquer un tel rendez vous, n'est-ce pas ?

Bref, je récapitule pour ceux qui prennent le train en marche : chaque semaine, j'ai le plaisir de présenter ici les collègues qui contribuent aux enseignements tout à fait remarquables des Hautes Etudes du Goût.

Cette semaine, si l'on peut dire :



Joël Doré



Directeur de Recherche INRA, Joël Doré est directeur scientifique de MetaGenoPolis, une unité de l’Institut Micalis “Microbiologie de l’Alimentation au Service de la Santé”. Entré à l’INRA en 1983, Joël Doré a reçu son PhD de l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign, USA, en 1988. Il a développé une expertise unique sur le microbiote intestinal. Son objectif : contribuer à une meilleure compréhension de la symbiose hôte-microbiote afin d’étayer des choix thérapeutiques dans le domaine médical ainsi que des recommandations basées sur la connaissance dans le domaine de la nutrition-santé.


Dans son intervention aux HEG intitulée "Symbiose Homme-Microbiote : je suis ce qu'ils mangent...", Joël Doré présente la vision actuelle du métagénome intestinal humain. Il fait ressortir la reconnaissance toute nouvelle de son importance pour la nutrition, la santé et tout particulièrement les maladies chroniques inflammatoires et métaboliques. Il expose une extension du concept de dysbiose qui place la symbiose hôte-microbiote au centre avec des implications en nutrition-santé et pour la recherche translationnelle.

mercredi 8 mars 2017

Hautes Etudes du Goût 3

Dans la série des enseignants de l'Institut des Hautes Etudes de la Gastronomie, du Goût et des Arts de la Table, je suis heureux de vous présenter cette semaine :

Christophe Lavelle 


 



Christophe Lavelle est chercheur au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).
Travaillant au Muséum National d'Histoire Naturelle à Paris, il s'intéresse principalement à la régulation de l'expression génétique et aux propriétés biophysiques des macromolécules. Passionné par l'alimentation et les relations entre art et science, il enseigne au sein de nombreux établissements d'enseignement supérieur (universités Paris VI, Paris VII, Cergy-Pontoise, Aix-Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, SupBioTech Paris, Le Cordon Bleu Paris) et donne régulièrement des conférences auprès du grand public ou de professionnels de l'alimentation, en France comme à l'étranger. Auteur d'une cinquantaine d'articles de recherche, il collabore également avec différents éditeurs (Belin, BPI, CRC Press) sur des ouvrages collectifs de science culinaire. Il est en outre membre de nombreuses sociétés savantes scientifiques et gastronomiques (dont la Société Française de Biophysique, l'American Biophysical Society et l'association des Disciples d'Escoffier).
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Christophe Lavelle is a researcher at the CNRS (French National Center for Scientific Research). Working at the National Museum of Natural History in Paris, his main areas of research include the regulation of gene expression and the biophysical properties of macromolecules. Passionate about food and the link between art and science, he teaches in many French universities (Paris VI, Paris VII, Cergy-Pontoise, Aix-Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, SupBioTech Paris, Le Cordon Bleu Paris) and is frequently asked to give conferences to the general public and to professionals in the food industry, in France and abroad. Author of more than 50 research papers, he also works with several publishers (Belin, BPI, CRC Press) on collective books on culinary science. He is a member of a number of scientific and food societies (including the French Biophysical Society, the American Biophysical Society and the Disciples d'Escoffier Society).

jeudi 16 février 2017

Les professeurs de l'Institut des Hautes Etudes du Goût (1)

Lors de la dernière réunion du Comité pédagogique, il m'est apparu bien clairement que notre politique pédagogique de l'Institut des Hautes Etudes du Goût méritait d'être explicitée... et les enseignants présentés au public.

Allons-y.

Tout d'abord, cet Institut, que nous avons créé en 2004, vise à réunir des intellectuels français parmi les plus remarquables, pour leur permettre de dispenser leur savoir à des auditeurs venus du monde entier (voir http://www.heg-gastronomy.com/fr/).
Il ne s'agit pas, comme dans n'importe quel cursus universitaire, de définir des matières et de trouver des enseignants pour les enseigner, mais, au contraire, de convaincre des personnalités admirables de s'associer pour faire un bouquet intellectuel extraordinaire (au sens littéral du terme).

Bref, nous parvenons à ce résultat depuis plus de dix ans, et le succès est au rendez vous. Les auditeurs viennent du monde entier, chaque année pour deux semaines, la première à Paris, puis à Reims, puisque le programme est porté universitairement par l'Université de Reims Champagne Ardennes.

Des personnalités

Tout cela étant posé, lors de la dernière réunion de notre institut, il m'a semblé que nos enseignants méritaient d'être mieux connus, et j'ai donc décidé de les présenter, un chaque semaine.
Pour commencer, permettez-moi  de vous parler de Sylvie Lortal, qui nous a rejoint l'an passé :




Sylvie Lortal est Directrice de recherches à l’Inra. Elle conduit depuis 25 ans des recherches fondamentales et appliquées sur les mécanismes d’affinage des fromages, sur l’activité in situ des micro-organismes et de leurs enzymes, et sur la biodiversité des propriétés technologiques d’intérêt des levains lactiques et propioniques. L’ensemble de ces travaux lui ont valu en 2011 l’Award de l’American Dairy Science Association.
Elle a dirigé pendant 8 ans l’UMR Science et Technologie du Lait et de l’œuf à l’Inra de Rennes (https://www6.rennes.inra.fr/stlo) et a été récemment co-éditeur de l'Oxford Companion to cheese (2016-Oxford Univ. press), un ouvrage encyclopédique unique autour du fromage.
Passionnée par les aliments fermentés, leur place unique dans la diète de l’homme et par la biodiversité des écosystèmes microbiens impliqués, elle a fondée en 2006 à Rennes un Centre de Ressources Biologiques « Bactéries d’intérêt alimentaire » (CIRM-BIA), collection de micro-organismes certifiée ISO 9001 (4000 souches) – membre du réseau national Biobanque, CRB dont elle est aujourd'hui conseillère scientifique.
Toujours dans le champ des collections microbiennes, elle a coordonné pour l’Inra le projet Européen d’infrastructure EMbaRC (FP7 – 2009-2012).
Elle est actuellement Chargée de mission au Département Microbiologie et Chaine alimentaire de l’Inra. Sa mission principale est de monter un réseau européen, qui porterait une réflexion collective sur la place et notamment les bénéfices nutritionnels des aliments fermentés dans la diète européenne. Parallèlement, elle continue des travaux de recherche sur les biofilms positifs présents sur les ustensiles traditionnels de transformation laitière (cuves de fromagerie en bois , calebasses africaines, etc...). Ces systèmes représentent en effet un conservatoire ex-situ de biodiversité microbienne d'un grand intérêt technologique et un système simple et durable d'ensemencement.




Impressionnant, non ?